• Pensée du jour

     

    Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu'il fait lui réussit.” Psaume 1. 3. 

    Quand vous plantez un arbre fruitier votre bon sens vous dit qu’il va falloir attendre quelque temps pour récolter des fruits. Dès notre nouvelle naissance nous commençons à bénéficier de la vie que Dieu veut pour nous, mais attention à ne pas brûler les étapes ! Les promesses de Dieu ne sont pas disponibles à n’importe quel moment : nous devons attendre “la bonne saison”.

    La vie de Jacob nous montre les dangers de l’impatience : “Les enfants se heurtaient dans son sein et elle dit : S'il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte? Elle alla consulter l'Éternel. Et l'Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles, un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit” (Genèse 25. 22-23). La promesse divine concernant Jacob avait été annoncée avant même sa naissance et comme Jacob se savait le “petit chouchou” de sa mère, il devait être conscient, dès son plus jeune âge, qu’il jouissait de la faveur divine. Sa destinée était de devenir “le plus grand”, le chef incontesté de son clan, mais au lieu d’attendre la “saison” déterminée par Dieu, il tenta à deux reprises de hâter les choses ! La première fois il s’octroya le droit d’aînesse en profitant de la faiblesse de son frère (Genèse 25. 33).

    Plus tard il mentit deux fois à son père pour voler la bénédiction dûe à son frère Esaü (Genèse 27. 19-24). Le jour où il réalise enfin que ses manigances ne lui servent à rien, il découvre en même temps que les promesses de Dieu sont toujours d’actualité. Tenaillé par la peur, Jacob crie enfin à Dieu : “Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü ! Car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants. Et Toi, Tu as dit : Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu'on ne saurait le compter” (Genèse 32.12).

    Etes-vous tenté aujourd’hui de “manipuler” votre propre destinée ? Jacob a payé très lourd son impatience ; il a dû fuir sa propre famille et n’a jamais revu sa mère. Puisez votre patience, votre force comme l’arbre planté près d’un courant d’eau. Vous n’êtes pas une plante d’intérieur mise en pot qui a besoin d’attention quotidienne mais un arbre avec des racines profondes. Ne vous laissez pas dominer par les pressions de ce monde ni par vos craintes. Ce que le Seigneur a promis, Il l’accomplira (Nombres 23. 19) ! 

    Bob Gas

     

     

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