• Chaque matin

    Connaissons-nous la douceur de ces moments passés à l'aube du jour, dans la solitude aux pieds du Seigneur ? Quand tout est encore calme autour de nous, avons-nous l'habitude de venir puiser l'eau vive au « puits du Vivant qui se révèle », de venir goûter ses compassions qui sont « nouvelles chaque matin »

    (Lam. 3 : 23) ?

    C'est là, seuls avec lui, que nous entendrons sa voix dans les pages du Livre que Dieu nous a donné. Là, nous apprenons à le connaître, à le considérer ; nous « apprenons de lui » (Matt. 11 : 29), pour refléter dans les heures qui vont suivre quelque chose des perfections que le Saint Esprit nous aura fait découvrir dans cette Personne merveilleuse. Après l'avoir « laissé parler », nous pourrons alors à notre tour lui dire tout ce que nous avons sur le coeur, placer toute chose devant lui : « Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j'attendrai » (Ps. 5 : 3).

    L'ennemi est habile pour nous priver de ces moments, ou les raccourcir à tel point qu'ils perdent beaucoup de leur saveur. L'heure du travail qui s'approche, la fatigue de la veille, conséquence parfois d'une soirée prolongée outre mesure, et tant d'autres détails, deviennent prétextes pour abréger cette méditation matinale.

    Chaque matin, l'Israélite au désert allait ramasser la « manne » pour la journée ; pas de « provisions » possibles. Le « pain du ciel » était journellement à sa disposition, mais avant que le soleil se lève (Ex. 16 : 21), il devait aller le prendre pour lui-même chaque jour....

     A l'aube du jour, venons encore à ses pieds écouter la voix qui seule sait « soutenir par une parole celui qui est las » (Es. 50 : 4), augmenter l'énergie à celui qui n'a pas de vigueur (Es. 40 : 29). C'est ainsi que nous avons besoin de « boire du torrent dans le chemin » (Ps. 110 : 7), de nous « asseoir à son ombre », de goûter « son fruit » (Cant. 2 : 3). Répétons avec Moïse la prière d'autrefois : « Rassasie-nous au matin de ta bonté, et nous chanterons de joie, et nous nous réjouirons tous nos jours » (Ps. 90 : 14) – en attendant le « matin sans nuages » où la joie sera parfaite et éternelle, parce que nous Le verrons.

    A.George

    Chaque matin

    « 12/07/15Un petit gâteau »
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