“Je répands ma plainte devant le Seigneur...”

Psaumes 142. 2

Les Psaumes reflètent une grande diversité de sentiments. Dans certains, les émotions les plus intimes du psalmiste sont exprimées ouvertement à Dieu, ce qui a aussi une valeur thérapeutique. C’est ce que David fait quand il écrit : “Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi tu connais mon sentier” (v. 3).Avez-vous jamais ressenti la même chose ? 

David répand sa souffrance intérieure devant Dieu, et accepte de la dévoiler sans masquer les déchirures de son cœur. Cela demande beaucoup de courage, car il est parfois plus facile de se créer un masque d’impassibilité et de stoïcisme. John Ortberg a écrit : “Je réagis tellement mal devant la souffrance de l’échec que je refuse même d’accepter l’échec et d’en tirer les leçons. Ainsi m’est-il parfois si difficile d’en guérir et d’aller de l’avant. Tout ce que je désire c’est la masquer aux yeux des autres, l’oblitérer de ma propre mémoire. Voilà pourquoi il m’a fallu apprendre à prier les psaumes des “lamentations” de David !”

La Bible ne condamne pas l’expression des lamentations humaines, mais nous avertit des dangers que nous risquons si nous ne savons pas aller de l’avant. Jésus a dit: “Heureux les affligés, car ils seront consolés” (Matthieu 5. 4). Certains pensent que les larmes ne sont pas dignes d’un homme, pas dignes d’un chrétien. Ils ne savent vous consoler qu’en vous poussant à serrer les dents. Ce n’est pas de l’encouragement, c’est seulement du stoïcisme. Mais est-il possible à un homme d’aimer vraiment, s’il ne sait pas pleurer? Exprimer sa souffrance peut difficilement se traduire par autre chose que par les larmes. Jésus Lui-même pleura. De même les anciens d’Ephèse pleurèrent dans les bras de Paul, qu’ils ne devaient jamais revoir. Les larmes ont leur importance. 

Répandre la souffrance de votre cœur devant Dieu est le premier pas sur le chemin de la guérison et de la restauration.

"Vous avez cru et vous avez été marqués d'un sceau..." 

Ephésiens 1:13

Si vous avez des doutes à propos de votre salut, comprenez ceci : dès la minute ou vous avez fait confiance à Jésus-Christ en l'acceptant comme votre sauveur, Son sang vous a lavé définitivement de tout péché. A partir de ce moment - là vous avez été" marqué d'un sceau, celui du Saint-Esprit qui garantit ce que Dieu vous a promis", c'est-à-dire votre salut (Ephésiens 1:13-14 ).

La Bible affirme:"En effet, vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage, qui ramène à la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption filiale, par lequel nous crions:Abba! -Père! L'Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or si nous sommes Ses enfants, nous sommes aussi héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ" (Romains 8 : 15-16).

Dans le livre de Ruth nous lisons: Autrefois en Israël, pour conclure toute affaire relative à une rédemption ou à un échange, l'une des personnes ôtait sa sandale et la donnait à l'autre...Ce geste pouvait que l'affaire était réglée" (Ruth 4:7 ).

Remarquez ce détail:celui qui opérait le rachat prenait la sandale que l'autre lui tendait et la mettait à son pied, indiquant ainsi qu'il était prêt à prendre sa place. C'est exactement ce que Jésus a fait sur la croix. Il a pris notre place dans nos chaussures afin que nous puissons nous tenir devant Dieu dans les Siennes, rachetés et justifiés de tout péché! Ne laissez pas vos doutes gâcher votre joie, refusez d'écouter vos impressions et vos émotions. Décidez, une fois pour toutes de croire, sans douter, ce que Dieu vous affirme, sinon vous serez sans cesse à vous demander si vraiment vous êtes sauvé!

Etudiez la Parole de Dieu afin de pouvoir dire avec assurance: Je suis sans crainte, car je sais en qui j'ai mis ma confiance et je suis convaincu qu’il a le pouvoir de garder jusqu'au jour du jugement ce qu'Il m'a confié"(1 Timothée 1:12 ).

Avez-vous placé votre confiance en Christ, le considérant comme votre Sauveur? Si vous dites oui à cette question, alors ne doutez plus: vous êtes sauvé, le marché a été conclu une fois pour toutes! 

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Les oies sauvages sont fidèles toute leur vie. Elle entretiennent des relations sérieuses entre elles, totalement engagées à s'aider et à s' épauler quelles soient les circonstances. Lorsque l'âge ou les circonstances font qu'un oiseau s'avère incapable de continuer la migration et commence à perdre de l'attitude ou se laisse distancer par la formation en vol, le groupe s'empresser de lui apporter protection, soutien et encouragement. Deux oiseaux en pleine santé quittent la formation pour voler aux côté de l'oiseau en détresse et le protéger, puis cherchent un refuge adéquat où l'oie fatiguée ou blessée pourra trouver eau et nourriture et recouvrer ses forces.

Les deux oiseaux resteront près d'elle tant qu'elle ne sera pas guéri, ou morte, avant de se joindre à une nouvelle formation passant dans les parages. Ils mettront en suspens leur voyage afin de s'occuper de l'oiseau en détresse.

Quel exemple merveilleux de la relation entre Christ et nous-mêmes, quel exemple d'un amour totalement désintéressé! "Dieu a disposé le corps. ..afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres prennent également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. .."(1 Corinthiens 12:24-25).

Notre culture méprise les nécessiteux et même ceux qui, naguère florissants, peinent aujourd'hui à tenir leur rythme. Mais Dieu exige que nous mettons tout le monde sur un pied d' égalité, en prenant bien soin de ceux qui souffrent. Si un vol d'oies sauvages en est capable, la famille de Dieu doit pouvoir faire de même!

"Regardez les oiseaux. .."dit Jésus, s' ils peuvent agir ainsi les uns envers les autres. .."Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux? "(Matthieu 6:26).

L'un des commandements les plus importants (et ce ne sont pas de simples conseils! ) est: " Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand..." ( Marc 12:31).

Quand le monde se rendra compte que l'amour régne parmi nous, les gens se bousculeront pour entrer dans nos églises!

“Je sais vivre dans la pauvreté aussi bien que dans l'abondance. J'ai appris à être satisfait partout et en toute circonstance...”

Philippiens 4.12

Avouons-le, nous aimons les raccourcis. Enfants, nous trouvions excitant, lors de sorties à la campagne en famille ou en groupe, de devancer le petit copain ou la petite sœur qui prenait le chemin normal. Notre esprit inné de compétition nous pousse à chercher des raccourcis pour arriver le premier au sommet de notre carrière. les détours nous paraissent inutiles et frustrants.

Pourquoi Dieu les permet-Il ?

1- Parce que tout dans la vie est affaire d’expériences. Plus nous en faisons et mieux nous apprenons. Brûler les étapes n’apporte rien, si ce n’est nous enfler d’orgueil. Mais Dieu est peu intéressé par nos résultats : Il préfère nous voir grandir et développer un caractère proche de celui de Son fils.

Considérez la vie de Paul : après sa conversion, comme tout néophite, il brûle de prêcher la Bonne Nouvelle. Où Dieu l’envoie-t-Il : passer presque trois ans dans le désert d’Arabie ! La Bible ne nous dit pas ce qu’y furent ses occupations. Comme Moïse ou Elie avant lui, il apprend des leçons qu’il n’aurait pu apprendre nulle part ailleurs. Et la première d’entre elles est celle-ci : connaître Dieu est plus important que recevoir Ses bénédictions. Voilà pourquoi plus tard il a pu écrire : “j’ai appris à être satisfait partout et en toute circonstances”.

2- Parce que l’humilité est essentielle si nous voulons servir Dieu selon Ses plans. Rien de tel que des années d’humble apprentissage pour former des serviteurs fidèles et endurants.

3- Pour nous faire apprécier la joie de nous trouver en Sa présence. Aller droit au but risque de nous faire oublier la joie de marcher jour après jour près de Celui qui nous aime et qui se plaît à nous accompagner. Le bonheur se découvre dans la marche, pas sur la ligne d’arrivée. Le problème avec la trépidation de la victoire, c’est qu’elle ne dure pas ! Les longs détours sont des occasions de savourer Sa présence continuelle à nos côtés. En fin de compte notre réaction face aux détours annoncés est une bonne indication de notre compréhension de la personnalité de Dieu : si nous nous rebellons, nous n’avons pas appris à Lui faire confiance. Si nous serrons les dents et faisons contre mauvaise fortune bon cœur, nous serons peut-être félicités par les autres pour notre courage, mais nous n’aurons gagné que l’approbation des hommes pas celle de Dieu. Par contre, si nous nous réjouissons malgré les difficultés des détours (Lisez 1 Thessaloniciens 5.18), nos louanges et notre confiance ouvriront la porte des miracles et le chemin de la victoire ! Et l’on dira de vous, comme d’Hénoc : “Il a marché avec Dieu pendant [tant] d’années !” (Genèse 5.22)

De Bob Gass

“Ce n’est pas à des hommes que tu as menti mais à Dieu”

Actes 5.4

Un pasteur bien connu a écrit ces lignes : “Dimanche après dimanche j’ai prêché des sermons bouleversants qui allaient droit au cœur de ceux qui les écoutaient. Mais je dois admettre que ma préparation de dernière minute, sur le chemin de l’église, consistait trop souvent en discussions envenimées avec ma femme ou en réprimandes injustes et cruelles envers mes enfants. L’expérience me permettait de surmonter ces défaillances et je reprenais vite l’image du “pasteur”spirituel, plein de compassion et débordant de sainteté ! Je vivais un mensonge, je trichais. 

Trop souvent notre envie d’être respectés et le besoin impérieux de nous sentir indispensables l’emportent sur notre amour pour Christ et deviennent la vraie source de notre engagement !” Il faut du courage pour admettre cela ! Les intentions cachées au fond du cœur d’Ananias et Saphira étaient mauvaises et ils payèrent tous deux très cher leur mensonge. Ils avaient vu d’autres chrétiens vendre leurs propriétés afin d’aider les pauvres et ils pensèrent que c’était une excellente idée, en théorie du moins.

Mais quand ils vendirent leur terre, ils gardèrent pour eux une partie de cet argent et prétendirent avoir tout donné. Ils souhaitaient être admirés par les autres chrétiens pour leur spiritualité et leur générosité sans avoir trop à dépenser ! Pierre leur dit : “Vous avez menti, non pas aux hommes, mais à Dieu !”

Au fond de nous tous sommeillent des Ananias et des Saphira, même si nous ne voulons pas vraiment l’admettre. Nous aimons prétendre, créer une façade bien lisse, bien propre, mais attention, à tenir trop souvent le devant de la scène, nous risquons de nous placer sur un piédestal dangereux, et ce faisant, nous aliéner la bénédiction divine. 

Méditez les deux versets suivants : 1-“Le Seigneur regarde jusqu’au fond des cœurs et discerne toutes les pensées des hommes” (1 Chroniques 28.9). 2- “Moi, dit le Seigneur, Je vois jusqu’au fond du cœur, Je perce le secret des consciences. Ainsi Je peux traiter chacun selon sa conduite et le résultat de ses actes” (Jérémie 17.10).