• Comme un cerf qui soupire…

    Ce psaume est écrit par un exilé loin de sa terre, à qui il semble que Dieu est absent, qu’il ne l’entend plus ou qu’il l’ignore. Dans ces versets, on lit soupirs, larmes, sentiment d’abandon, de punition. Et des moqueries : par deux fois, on demande au psalmiste Ton Dieu, où est-il donc ?

    J’aime beaucoup ce psaume, car ma vie ces dernières années m’a conduit dans des « exils » successifs loin de plusieurs de ceux qui m’étaient proches. Pour sûr, plusieurs vivent des choses plus éprouvantes que moi. Mais quand les semaines, les mois et les années passent, on a l’impression que les flots nous submergent, que Dieu nous ignore, qu’il est lointain. Pourquoi ? On ne comprend pas. Alors il reste malgré tout un lieu solide sur lequel se tenir, le rocher de notre salut, Jésus-Christ.

    Aussi je fais miennes les paroles du psalmiste : Pourquoi donc, ô mon âme, es-tu si abattue, et gémis-tu sur moi ? Mets ton espoir en Dieu ! Je le louerai encore, mon Sauveur et mon Dieu. Et tout comme lui, j’ai besoin de me le redire par deux fois et même davantage.

    Je vous propose de les faire aussi vôtres en cette journée. Approchez-vous de Dieu par la lecture de la Bible et par la prière. Même si elle prend la forme de plaintes ou de lamentations ! Même s’il vous en coûte et que cela vous semble creux, voire inutile, ne lâchez pas, car Lui ne nous lâche jamais !

    Comme un cerf qui soupire…

    François-Jean Martin

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