• Les leçons de ponctuation de Dieu

    Règle n° 1 : ne jamais mettre un point où Dieu met une virgule.

    Trop souvent, nous interprétons les « retards » de Dieu comme des refus. Mais l’histoire de Lazare nous dit qu’un retard dans la réponse n’est pas un signe d’indifférence de Dieu ou de refus de nous entendre. C’est un signe de son amour : le retard nous aidera, nous fortifiera. Jésus aurait pu prononcer un mot et guérir Lazare. Il le fit bien pour le serviteur du centurion romain (Matthieu 8 : 5-13) comme pour la fille d’une femme syro phénicienne (Marc 7 : 24-30). Les voies de Dieu ne sont pas nos voies, et son temps coïncide rarement avec le nôtre. Mais faisons-lui confiance, autant en son programme qu’en son amour. Jésus arriva un peu tard pour une guérison, mais à temps pour une résurrection. Ainsi, ne mettons jamais un point où Dieu met une virgule. Au moment où nous pensons que la phrase est terminée, la partie la plus importante peut arriver.

    Règle n°2 : ne mettons pas une virgule où Dieu met un point.

    Jésus a annoncé sa mort dans les Évangiles. En Matthieu 16 : 21 nous lisons : « dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup de la part des anciens, des sacrificateurs et des scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour » Mais Pierre ne voulut pas entendre parler de cela. Il prit son Maître à part et commença à le reprendre : « à Dieu ne plaise, Seigneur, cela ne t’arrivera pas » (v.22) Mais le Seigneur le reprend : « Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celle des hommes. » (v.23)

    Aie ! Ce n’est pas tous les jours que le Fils de Dieu nous appelle Satan et lorsqu’il le fait, ça fait mal ! Mais si nous essayons de mettre une virgule où Dieu veut un point, ne soyons pas surpris qu’il brise nos douces illusions. Dans chacune de nos vies, il arrive que Dieu écrive la fin d’un chapitre, qu’il nous demande de nous séparer de quelque chose ou de quelqu’un qui nous est cher. Il pourrait s’agir d’un conjoint, d’un parent ou d’un ami. Il pourrait s’agir du travail ou de la ville que nous aimons, d’un préjugé ou d’une supposition que nous avons toujours considéré comme vraie. Les fins sont inévitables. Les impasses, les possibilités manquées, les obstacles infranchissables nous décevront tous un jour. Dans ces situations, nous pouvons nous battre comme Pierre ou nous pouvons les accepter en suivant l’exemple de Jésus qui accepta tout de la main du Père. Et alors, nous pouvons vraiment croire que tout finira bien : Dieu reste digne de confiance.

    Joanna. W

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