• Le phénomène,les enfants sorciers

    Les enfants sorciers à Kinshasa

    Maurice a 14 ans, il est né à Brazzaville et, comme la plupart de ses camarades, son histoire personnelle est très tourmentée.Il est le 4ème d’une famille de 7 enfants. Ses parents ont divorcé immédiatement après leur arrivée à Kinshasa.Son père s’est remarié rapidement et sa mère un peu plus tard. Ne pouvant pas l'emmener chez son nouveau mari, elle a confié son fils à ses grands-parents paternels.Sans aucune raison et de manière totalement injuste, ces derniers ont commencé à accabler Maurice, l'ont déclaré responsable du divorce de ses parents et l'ont convaincu de sorcellerie, allant jusqu'à le pousser à s'initier à des pratiques sataniques.Apprenant cela, sa mère est venue le chercher et l’a installé chez ses parents à elle qui, avertis du problème, ils ont décidé de chasser le mauvais esprit sans tarder.Ils l’ont conduit dans un centre religieux et l'enfant a dû y faire une longue retraite pour être désensorcelé. Au bout d’un mois, après la grande prière de délivrance, de libération et de guérison, Maurice était déclaré délivré de toutes ses pratiques noires.Quelques temps après, il a commencé à effectuer de petits travaux autour du rond-point Ngaba, proposant ses services comme porteur, cherchant à gagner un peu d’argent pour subvenir à ses besoins.Sa grand-mère est alors retournée voir les religieux qui l'ont assurée que Maurice avait regagné le monde des sorciers et que seule la pratique du pneu enflammé passé autour de son cou pourrait désormais venir à bout de sa sorcellerie.Terrorisé par ces menaces, l'enfant s'est enfui dans la rue et y a vécu depuis ce jour.Nous l’avons rencontré devant une boutique. Il dormait à même le sol, sur un morceau de carton, couvert par un tableau. Il a été l’un des premiers enfants réinsérés par la Communauté du Chemin Neuf, en décembre 2004. Après une longue et délicate médiation, Maurice a pu retourner vivre avec sa mère.Il s’est très bien réintégré, malgré l’extrême pauvreté dans laquelle vit sa famille.Sa scolarité donne toute satisfaction, il se révèle un élève sérieux et assidu. Il a même commencé à entretenir un petit jardin potager derrière sa maison, il y cultive quelques légumes et élève plusieurs poules.Personne chez lui ne parle plus de sorcellerie et il n'a, quant à lui, aucune envie de retourner dans la rue ! 


    Ésaïe 40:18 nous dit:"A qui voulez-vous comparer Dieu?..."

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir(Actes 20.35 )

    On ne peut vivre sans amour. Notre cœur a tout à la fois besoin d’être aimé et d’aimer. On ne peut pas se contenter de toujours recevoir sans jamais donner. Prenez quelques grains de blé dans votre main et réfléchissez : ce blé doit être pain, c’est indispensable, mais il doit être aussi semence sinon il n’y aura plus de pain. C’est une loi de la nature, mais c’est aussi une loi spirituelle. Nous ne pouvons pas vivre sans amour. Les mal-aimés sont bien souvent les plus agressifs, les plus violents.

    La découverte de l’amour de Dieu nous rend capables d’aimer. L’apôtre Jean, le disciple que Jésus aimait, a écrit : Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.1 L’amour de Dieu est comme un ressort qui nous pousse en avant vers les autres pour les aider, les aimer. C’est la réponse à bien des problèmes de ce monde.

    Buvez donc à longs traits à la source de l’amour divin et réjouissez-vous ! Puis à votre tour, devenez des semeurs d’amour dans la pureté et la vérité. La semence d’amour que Dieu veut verser dans notre cœur par son Esprit est la garantie d’une récolte abondante.

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Nos degrés de culpabilité

    Rappelez-vous ces dix-huit personnes qui ont été tuées quand la tour de Siloé s’est effondrée sur elles. Croyez-vous qu’elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? (Luc 13.4) 

    Moins coupables que les autres : c’est ainsi que certains évaluent leur position par rapport à Dieu. Je n’ai jamais rien fait de mal, je n’ai pas tué ni volé. Je ne suis donc pas condamnable.Et puis, après tout, je n’ai de compte à rendre à personne !

    Pourquoi tant de gens tués dans des accidents de la route ? Pourquoi ces massacres devant les caméras de télévision ou à l’abri des regards ? Et ces enfants victimes de « dommages collatéraux », de quoi étaient-ils coupables ?

    À sa propre question, Jésus répond : « Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même. » Jésus ne nous demande pas de nous évaluer par rapport aux autres. Il nous demande de changer de comportement.Il nous met en face de la réalité : nous sommes en sursis, et nous devons mettre à profit ce temps dont il nous fait cadeau pour nous mettre en règle avec lui.

    Bernard Smagghe

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Un amour qui pardonne et restaure !

    Si Dieu nous avait traité les dernières années selon ce que nous méritons,personne ne serait ici ce matin vivant et bien portant. Dieu est miséricordieux, c’est-à-dire qu’il pardonne et plus encore, qu’il aime pardonner. Comme certains l’ont déclaré avec justesse, Dieu ne nous donne pas ce que nous méritons, c’est-à-dire une bonne fessée proportionnelle à nos fautes, mais il nous donne ce que nous ne méritons pas, c’est-à-dire sa grâce, ses bénédictions, son pardon, ses bontés, son amour, ses tendres soins, ses mille et une petites attentions.

    Les deux pôles du caractère de Dieu sont :
    1) La justice, la droiture, la vérité, la loi.
    2) La miséricorde, le pardon, la compassion, la grâce.

    Aujourd’hui, les gens mettent tout l’accent sur le deuxième pôle de la miséricorde au point de faire de Dieu un Dieu bonbon, bonasse, hyper tolérant, sans colonne vertébrale. Mais au temps de Jésus, c’était exactement le contraire : les gens, poussés par les chefs religieux, les scribes et les Pharisiens, avaient mis tout l’accent sur le premier pôle du caractère de Dieu : sur sa justice, ses exigences, sa loi, ses préceptes...C’est pour cela que nous voyons Jésus, à maintes reprises ramener la barre qui était trop à droite, vers la gauche. Nous n’avons qu’à penser à (1) la femme surprise en flagrant délit d’adultère, (2) l’aveugle-né et (3) aux publicains pour comprendre que dans la pensée des Pharisiens, il n’y avait pas de place pour la miséricorde, pour le pardon, pour la compassion. Alors que dans le cœur de Dieu, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. 

    Selon les scribes et les Pharisiens, la seule chose qui comptait aux yeux de Dieu était l’observation de la loi et de leurs mille et une tradition. Dieu n’accordait sa grâce qu’à ceux qui s’efforçaient d’observer ses préceptes.

    Dans Luc 15, Jésus s’adresse en particulier aux scribes et aux Pharisiens pour leur dévoiler une facette du cœur de Dieu qu’ils avaient perdu de vue. Jésus leur rappelle que même si Dieu est juste et droit, il aime aussi pardonner et restaurer le pécheur qui se repent.

    Luc 15.1-32. Il s’agit de trois paraboles qui sont toutes trois porteuses de la même vérité.

    D’après la mentalité « séparatiste » des Pharisiens (le terme Pharisien signifie séparé), Jésus n’aurait pas dû permettre aux publicains (voleurs notoires) et aux gens de mauvaise vie (gens qui n’observaient pas le Torah) de s’approcher de lui pour l’entendre. Et il n’aurait pas dû manger avec eux (ce qui était à l’époque une expression de communion). Selon leur pensée, Dieu n’avait aucun intérêt pour ces gens, aucune compassion, aucune intention de leur pardonner, aucune provision de grâce parce qu’ils négligeaient le Torah et surtout la tradition.

    Mais pourquoi Jésus mangeait-il avec eux ? Pourquoi prenait-il du temps avec eux ? Est-ce que Jésus approuvait leur péché ? Est-ce que le but de Jésus était simplement de leur donner une tape dans le dos et de leur dire :« Continue, Dieu t’aime. » Non, le but de Jésus était de les amener à la repentance, de les ramener au Père. Mais les Pharisiens ne voyaient pas les choses ainsi : Pas de pardon pour les méchants. Dans le chapitre 15, Jésus leur donne d’abord la parabole de la brebis perdue pour leur montrer à quel point Dieu désire la conversion et le salut de chaque homme et de chaque femme sur la terre, quelle que soit la grandeur de son péché (v. 7).

    Lorsqu’on choisit le péché, on passe de la gloire à la misère.Lorsqu’on choisit de se repentir, on passe de la misère à l’espoir. Lorsqu’on se tourne vers le Père, on passe de la misère à la gloire.Lorsqu’on a une pensée de Pharisien, on croit que tout se mérite et on ne peut accepter que Dieu fasse miséricorde. 

    L'amour de Dieu:Un amour qui pardonne et restaure!

    Bernard Guy

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Imaginons la croix d'une façon contemporaine

    Tout commence un vendredi après-midi, vous êtes en train de conduire pour rentrer chez vous lorsque vous entendez à la radio un fait banal. Dans un petit village lointain, trois personnes viennent de mourir d'une grippe que l'on ne connaissait pas jusqu'alors. Vous ne prêtez pas vraiment attention à cet événement ...Le lundi matin, lorsque vous vous réveillez, la radio annonce que ce ne sont plus seulement trois personnes mais 30 000 qui sont mortes en Inde.

    Des chercheurs du contrôle de la santé des États Unis vont faire leur enquête. Le mardi, c'est la grande nouvelle en première page de tous les journaux, parce qu'il ne s'agit plus seulement de l'Inde, mais aussi du Pakistan, de l'Afghanistan et de l'Iran, et tout le monde en parle en la nommant : "l'influence mystérieuse" et tous se demandent : "Comment va‑t‑on la contrôler ?"

    Alors, une nouvelle surprend tout le monde : « l'Europe ferme ses frontières, il n'y aura plus de retour depuis l'Inde ni de tout autre pays où la maladie aura été remarquée ». Lorsque le journaliste interroge une femme française, on apprend que son mari est entrain de mourir de cette "influence mystérieuse"... nous ne nous rendons pas compte. C'est la panique en Europe... Les informations disent que lorsque l'on attrape cette maladie, il nous reste à peine une semaine à souffrir horriblement et ensuite à mourir. L'Angleterre ferme ses frontières, et le président américain ferme ses frontières à l'Europe et à l'Asie jusqu'à ce que le remède soit trouvé. Le jour suivant, les gens se réunissent à l'église et prient pour que les chercheurs trouvent le remède.

    On entend ensuite à la radio que deux femmes ont contracté la maladie à New York. Il semble que la maladie soit présente dans le monde entier maintenant. Les scientifiques cherchent un antidote, sans succès. Tout à coup, la nouvelle inespérée arrive : on a déchiffré le code ADN du virus, on peut enfin faire un antidote ! Maintenant, il faut le sang de quelqu'un qui n'est pas infecté par le virus et donc dans tous les pays on demande à chacun de se rendre à l'hôpital le plus proche pour faire un examen du sang. Vous allez volontairement à l'hôpital avec votre famille et vos voisins demandent : "Serait‑ce la fin du monde ?" Tout à coup le docteur crie un nom qu'il a lu sur son registre, et là, votre fils cadet vous dit : "Papa, il a crié mon nom !".

    Avant que vous ne puissiez réagir, votre fils est parti avec des infirmiers et vous criez : "Attendez !", et ils vous répondent : "Tout va bien, son sang est pur, son sang est propre, nous croyons qu'il a le type de sang exigé." Après cinq minutes, les médecins sortent de la salle en riant et pleurant. C'est la première fois depuis une semaine que vous voyez quelqu'un rire, et le docteur s'approche de vous et vous dit : "Merci mon Dieu, le sang de votre fils est parfait, il permet de faire l'antidote contre la maladie". La nouvelle se répand et tout le monde pleure de joie. Le docteur s'approche de vous et de votre épouse et dit : "Est‑ce que je peux vous parler un moment ! Nous ne savions pas que le donneur serait un enfant.

    En conséquence nous avons besoin que vous signiez ce contrat pour nous autoriser à prélever et à utiliser son sang". Alors que vous lisez le contrat, vous remarquez que la quantité de sang nécessaire n'est pas précisée, ce qui vous amène à demander: "Quelle quantité de sang allez‑vous prendre ?"

    Le sourire du médecin disparaît, et il dit : "Nous ne pensions pas qu'il s'agirait d'un enfant ; nous avons besoin de tout son sang !!" Vous n'arrivez pas à y croire, et vous tentez de lui répondre : "Mais, mais..." et le docteur vous informe : "Vous ne comprenez pas, il s'agit d'une cure pour le monde entier, s'il vous plaît, signez, nous avons besoin de tout son sang..." et vous demandez : "Mais ne peut‑il pas avoir une transfusion ?" Et là on vous répond qu'il est le seul à avoir le sang pur recherché et que c'est donc impossible.

    Vous allez signer ??? S'il vous plaît, signez !!!!

    En silence et tremblant, vous signez. La semaine suivante, alors qu'a lieu la cérémonie d'enterrement de votre fils, quelques personnes restent dans leur lit à dormir, d'autres préfèrent aller se promener ou assister à un match de football et ceux qui sont à la cérémonie affichent un sourire forcé.

    Vous souhaiteriez vous en aller en hurlant : "Mais mon fils est mort pour vous, vous n'en avez rien à faire ???" Parfois c'est ce que Dieu voudrait nous dire : "Mon fils est mort pour vous et vous ne savez pas à quel point je vous aime !"

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique