Connaissez-vous l’histoire de ce petit garçon très fier d’avoir été choisi pour jouer dans l’orchestre de son école, lors de la fête annuelle. Il passa des heures et des heures à s’entraîner sur sa petite trompette. Il voulait être sûr de ne pas se tromper. Le jour venu, il monta sur la scène avec ses camarades musiciens, ébloui par la lumière des projecteurs, ébahi devant le parterre des parents venus écouter le fameux concert. Le chef (le professeur de musique) monta sur sa minuscule estrade et l’orchestra débuta le morceau. Le petit garçon restait les yeux rivés sur le chef d’orchestre, attentif à ne pas se tromper. A tour de rôle la baguette pointait vers une section de l’orchestre et les musiciens jouaient leur part. Soudain la baguette pointa vers lui, il se leva, brandit sa trompette et souffla avec précision la note qu’il devait jouer, l’unique note qu’il avait apprise au cours des répétitions. Puis il se rassit, un sourire éclatant sur son visage, fier d’avoir joué la bonne note au bon moment et sans briser le rythme du morceau. Le petit musicien avait joué son rôle à la perfection et cela remplissait son coeur de joie ! Souvenezvous de cet autre “petit musicien”, Ananias, envoyé par Dieu au chevet de Saul, aveugle depuis sa rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas. Que sait-on de lui ? Rien, si ce n’est qu’il imposa les mains à celui qui allait devenir l’apôtre Paul et lui permit de recouvrer la vue ! Peut-être un rôle similaire vous est-il destiné par Dieu : reconnaissez-le, acceptez-le et accomplissez-le du mieux possible afin de Lui faire plaisir !

« Car ceux qui méprisaient le jour des petits commencements se réjouiront... » (Zacharie 4:10)

L’autre jour, quelqu’un a dit d’un ami : « Cet homme est destiné à un grand ministère », en voulant dire qu’il allait faire les choses en grand, c’est- à-dire diriger une grande église dotée d’un budget imposant. Je me suis demandé : « Pourquoi pensons-nous que l’appel de Dieu est nécessairement lié à quelque chose de grand ? Pourquoi n’enverrait-il pas ses meilleurs ouvriers pour travailler toute leur vie dans un tout petit endroit ? N’y a-t-il pas des gens qui vivent dans des lieux obscurs qui ont besoins d’être évangélisés et instruits ?

Dieu ne veut qu’aucun périsse. Jésus se souciait autant des individus que des foules. Il les enseignait quand elles se présentaient, mais cela ne le dérangeait pas que son auditoire diminue chaque jour. Beaucoup l'ont abandonné, (Jn 6.66), phénomène qui aurait engendré la panique chez la plupart d'entre nous. Jésus, lui, poursuivait son ministère auprès de ceux que le Père lui donnait.

Nous vivons dans une culture où plus c'est gros, mieux c'est, où la grosseur est la mesure du succès. Il faut être fort pour résister à cette tendance, surtout si on travaille dans un tout petit endroit. Mais la grosseur n'est rien ; c'est le contenu qui compte. Que vous dirigiez une petite église ou une petite étude biblique, ou une classe d'école du dimanche, faites-le de tout votre cœur. Priez, aimez, enseignez en paroles et par l'exemple. Le tout petit endroit où vous vous trouvez n'est pas un tremplin vers la grandeur ; il en est la grandeur ! Peu, c'est beaucoup quand Dieu s'y trouve.

Notre pain quotidien

«Que l’Eglise soit dans le monde, c’est juste, mais que l’esprit du monde soit dans l’Eglise, c’est faux. Un bateau dans l’eau est une bonne chose, car il a été conçu pour cela. Toutefois, l’eau dans le bateau causera sa perte et le fera couler.»

Allons-y comprendre la pensée d'Harold Lindsell....

Dieu appelle ses serviteurs à lui être fidèles. Le monde a influencé beaucoup de chrétiens à faire des compromis, affaiblissant ainsi l’efficacité de leur témoignage devant les perdus.

Les prédicateurs n’en sont pas exempts. Des méthodes mondaines de divertissement son offertes comme des appâts pour séduire des chrétiens mondains à participer à de tels programmes dans les églises. Mais tout ceci conduit à une «apparence de piété» qui renie la puissance de l’Evangile (2 Tim. 3:5). Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux (2 Pi. 2:2).

Le Seigneur a besoin de leaders qui n’ont point la crainte des hommes et qui déclarent «tout le conseil de Dieu». De tels serviteurs de Dieu ont besoin d’être soutenus par de fidèles chrétiens oeuvrant ensemble en cette période d’apostasie. Il est demandé d’un serviteur, non d’être populaire, mais d’être fidèle (1 Cor. 4:2).

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