• Deux maisons et deux invitations : que choisir ?

    La Bible, dans le chapitre 9 du livre des Proverbes, décrit deux maisons bâties sur les hauteurs d’une ville.

    La maison de mes rêves

    La sagesse a construit sa maison, elle a taillé ses sept colonnes. Elle a abattu son bétail, mélangé son vin et dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes, elle crie sur le sommet des hauteurs de la ville : « Qui manque d’expérience ? Qu'il entre ici ! » Elle dit à ceux qui sont dépourvus de bon sens : « Venez manger de mon pain et boire du vin que j'ai mélangé ! Abandonnez la naïveté et vous vivrez, avancez sur la voie de l'intelligence ! » (Proverbes 9.1-6). Cette maison est grande ouverte, rien n’est caché, tout est visible. Elle est d’une grande beauté avec 7 colonnes qui attestent sa solidité et sa bonne construction. Le banquet copieux, bien préparé à l’avance, témoigne d’un propriétaire généreux, prévoyant, organisé et bienveillant. Tout y a été prévu et l’ambiance dégage une grande dignité. C’est la maison dans laquelle je me sentirais bien, à l’aise ! La maîtresse de cette maison hospitalière (qui personnifie la Sagesse) est plutôt discrète ; mais elle a un message important à communiquer ; c’est pourquoi elle envoie ses servantes crier son invitation à tous les passants : « Abandonnez la naïveté et vous vivrez, avancez sur la voie de l'intelligence ! » Nous devons tous entendre cet appel. Accepter cette invitation, c’est choisir de vivre sur la voie de l’intelligence avec une gratification à long terme

    La maison mystérieuse

    La folie est une femme bruyante, naïve, qui ne sait rien. Elle s'assied à l'entrée de sa maison, sur un siège, dans les hauteurs de la ville, pour interpeller les passants qui vont droit leur chemin : « Qui manque d’expérience? Qu'il entre ici ! » Elle dit à celui qui est dépourvu de bon sens : « L’eau volée est douce et le pain mangé en cachette est agréable ». Et il ne sait pas que là se trouvent les défunts, que ceux qu'elle a invités sont dans les vallées du séjour des morts (Proverbes 9.13-18). En fait on ne remarque pas cette maison, au premier abord ; c’est plutôt une femme bruyante assise devant sa porte qui attire l’attention. Elle interpelle ceux qui marchent droit pour les détourner de leur chemin et pour les faire entrer dans sa maison. Secrète et mystérieuse, elle excite la curiosité. La maîtresse de cette maison (qui personnifie la Folie) est lascive et attirante, comme une séductrice sans scrupule. « L’eau volée est douce et le pain mangé en cachette est agréable » (v.17). C’est une invitation à faire des choses cachées, défendues ; c’est une offre à court terme pour une satisfaction immédiate sans en mentionner les conséquences à long terme. Je ne me sentirais pas à l’aise dans cette maison parce qu’elle me cache quelque chose.

    Un seul choix

    Quelle invitation choisir ? Vers quelle maison me diriger ? Naturellement, je choisirais la maison qui m’inspire le plus de confiance, celle qui m’assure la sécurité, celle qui est la plus lumineuse. Son message est clair. Ce sera un choix raisonnable, un choix de joie et de plaisir sain. Au vu de la générosité de la Sagesse, ce n’est pas un choix de privation. Son invitation mène à un chemin de Deux maisons et deux invitations : que choisir ? Proverbes 9 vie dans la vérité et dans la liberté. Le témoignage de ses servantes m’attire par leur conviction et par leur engagement. La maison secrète est comme un mirage faisant entrevoir de grandes promesses qui, en réalité, n’ont pas de contenu réel. Il faut une séductrice pour faire envie d’accepter l’invitation. Séduire quelqu’un veut dire littéralement le « conduire à soi » ; cela revient à prendre le pouvoir sur lui. C’est le manipuler par des arguments et des promesses trompeuses, voire des mensonges. En cédant à la séduction, je perds la maîtrise de ma vie sans pouvoir mesurer les conséquences cachées et néfastes de mon choix.

    Comment faire le bon choix ?

    Le public - cible est le même pour les deux invitations : « ceux qui manquent d’expérience » (v.4 et 16) et « ceux qui sont dépourvus de bon sens » (v.4 et 16). Pour faire un choix raisonnable, j’ai besoin de reconnaître que je ne sais pas tout, que j’ai besoin de prendre conscience de mon manque d’expérience, de ma naïveté ; il faut aussi que je sois capable d’anticiper les conséquences de mes comportements. Sinon je risque de prendre des décisions à la légère et de me retrouver dans une situation irréversible qui engagera ma vie, ma famille, mon ministère.

    Qu’est-ce qui m’empêche de faire le bon choix ? Quelles sont les motivations qui m’incitent à agir de telle ou telle manière ? Pourquoi est-ce que je suis naturellement attiré par ce qui est défendu ? Est-ce que j’ai un côté rebelle en moi qui refuse l’ordinaire ? Est-ce que j’ai un attrait pour ce qui est hors-norme ou mystérieux ? Qu’est-ce qui me fait tomber dans le piège de la séduction ? Pourquoi ce qui est défendu présente un attrait supplémentaire ?

    La promesse de la Folie affirmant que « l’eau volée est douce » peut se rapporter à la sexualité illicite hors du mariage (Proverbes 5.15-18) ; « le pain mangé en cachette » suggère une activité clandestine. Cette attraction pour le secret livre ma vie à la puissance des ténèbres et me fait perdre la maîtrise de mes pensées, puis de mes désirs et enfin de mon corps. Ce qui caractérise la sorcellerie, la magie, comme toutes les formes d’occultisme – occulte veut dire caché, secret - c’est qu’elles tiennent secret leur pouvoir de malédiction. Le péché est une puissance dans ma vie ; il n’est pas simplement une faute !

    À l’inverse, l’invitation de la Sagesse trace un chemin qui mène à la vie dans la lumière et la vérité. Son invitation fait appel à l’intelligence, elle m’invite à faire un choix raisonnable qui me permet aussi de discerner les vrais plaisirs des faux plaisirs. C’est un appel à faire confiance en Dieu et à rechercher sa volonté. C’est un appel à « la vie en abondance » (Jean 10.10) où je suis libéré de tout ce qui peut me retenir prisonnier, comme les secrets de famille ou le mensonge.

    La maison de la sagesse abrite la vie ; la maison de la folie abrite la mort. Laquelle choisir ? Chaque chapitre des Proverbes fait allusion à l’une ou l’autre de ces deux maisons et montre ce qu’elle apporte à celui / celle qui l’a choisie. Dans quelle maison as-tu décidé d’habiter ? « Choisis la vie, afin de vivre ! » (Deutéronome 30.10)

    Demande à Dieu de t’aider à faire les bons choix, surtout quand c’est difficile !

    Merci Michel.H  pour cette riche exhortation!

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  • "Oui, que… Éternel te bénisse lui qui a fait les cieux aussi bien que la terre." (Psaume 134.3). Voici le dernier des quinze cantiques chantés lors des pèlerinages vers la ville sainte Jérusalem. La fête est terminée et on doit quitter le temple pour rentrer chez soi. Avant de partir, les pèlerins demandent aux prêtres qui servent Dieu de le louer. Ces derniers encouragent les fidèles à prier eux aussi et à louer Dieu, avant de les bénir. Par ces quinze Psaumes, les pèlerins – quelles que soient leurs situations et leurs vies, qu’ils aient été dans la joie, la tristesse ou les épreuves – ont témoigné de leur confiance en Dieu car Il est fidèle. Dieu bénit son peuple. Il est bon de s’en souvenir maintenant qu’il leur faut affronter le difficile voyage de retour. Ils nous invitent, nous aussi, à avoir foi en Dieu, à placer toute notre confiance en Lui. Chaque personne est appelée à reconnaître Dieu pour ce qu’il est et ainsi à le louer avec tous ceux qui s’attendent à lui et l’aiment.

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  • "Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu."

    Actes 4.20

    Est-il si difficile de croire à la résurrection des morts ? La nature ne nous l’enseigne-t-elle pas par le grain de blé ? Il meurt pour donner naissance à un bel épi qui donnera finalement plusieurs grains. Bien sûr, ce n’est qu’une image, mais très parlante. Pourquoi la mort ne serait-elle pas suivie d’une résurrection d’entre les morts ? L’Évangile nous apporte une certitude : Jésus-Christ a réduit la mort à l’impuissance et a mis en évidence la vie. Il est sorti du tombeau. Des témoins dignes de foi l’ont vu vivant. On a essayé de les faire taire. Ils ont été battus, jetés en prison, mais ont persévéré dans leur témoignage.

    C’est aussi le témoignage de millions d’hommes et de femmes qui ont écouté et reçu le message de l’Évangile. Ils croient que Jésus est vivant. La preuve qu’ils avancent : Jésus vit en eux, il les conduit, les soutient, remplit leur cœur de paix.

    Résurrection

    Nous ne prêchons pas un Sauveur mort qui ne serait qu’un exemple à imiter. Nous prêchons un Sauveur vivant qui vit près de nous. Plus encore : un Sauveur qui vit en nous et nous aide à accomplir de bonnes œuvres et à répandre son amour envers ceux qui en ont tant besoin. Ce Sauveur est pour vous, qui que vous soyez, quel que soit votre passé. Priez-le de venir vivre en vous si vous ne l’avez pas encore fait. Il vous répondra et votre vie sera changée.

    Francis. B

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  • "Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ?"

    Psaume 139.7

    Même si nous sommes à l'aise en compagnie de ceux que nous connaissons bien et de qui nous dépendons, nous devons reconnaître qu'il est parfois possible de les remplacer. En revanche, celui de qui nous avons le plus besoin - de qui notre vie même dépend - est toujours là (Ps 139.7,8). Si nous désirons entrer en présence de Dieu dans la prière, il est toujours là: «Le soir, le matin, et à midi, je soupire et je gémis, et il entendra ma voix» (Ps 55.18).

    Nul besoin d'un substitut

    Cherchez-vous Dieu ? Il est toujours là, à proximité. Nul besoin d'un substitut.En venant au Seigneur, nul besoin de faire la queue, notre cri tombera toujours dans son oreille.

     

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  • "Jésus n’est point ici, il est ressuscité, comme il l’avait dit"

    Matthieu 28.6

    Il est ressuscité !

     

    Mille trompettes sonnant à l’unisson, un feu d’artifice de mille bouquets déchirant l’obscurité, une salve de mille canons, rien n’aurait pu émouvoir l’humanité comme cette petite phrase : ll est ressuscité !

    C’est elle qui inspirera le « Gloria » de Vivaldi et l’« Alléluia » de Haendel. Elle permit à d’humbles travailleurs manuels de tenir tête aux religieux juifs, tous bardés de diplômes et hostiles à l’Évangile. C’est encore elle qui donna aux martyrs chrétiens ce courage, cet amour, cette espérance, face à la gueule des lions dans les arènes, au supplice de la croix ou du bûcher, et aux mille et une autres tortures inventées par leurs tortionnaires… Il est ressuscité !

    Les orthodoxes fêtent cet événement en allumant une bougie. Dans l’ancienne URSS, les autorités combattaient la foi chrétienne par tous les moyens. Et pourtant en 1981, plus de 30 millions de bougies ont été vendues à la veille de Pâques. 30 millions de lueurs ont illuminé des yeux en ce merveilleux matin de Pâques. Car les ténèbres épaisses de l’athéisme et du matérialisme ne peuvent retenir cette espérance, cette certitude, pas plus que la lourde pierre du sépulcre n’avait pu résister à la puissance de vie de Jésus ressuscité !

    Avec l’enthousiasme des deux Marie de retour du tombeau vide, voulons-nous clamer à la face du monde : « Il est ressuscité » ?

    Gérard .P

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